Installés l’un en face de l’autre devant un sound système mirobolant, les binômes montrent le plus souvent leur profil au public, un placement favorisant peu l’échange avec ce dernier. Et ce ne sont pas les quelques mots timides qui nous sont adressés par la chanteuse qui réchauffent l’ambiance : c’est d’ailleurs à se demander si nous parler ne la bassine pas… Voguant dans des salles comme le nouveau casino, la Flèche d’Or et l’Elysée Montmartre depuis plus d’un an et demi, on aurait espéré que le malaise du débutant aurait disparu. Pour Jupiter, c’était apparemment demander la lune.
Cette tiédeur aurait pu être pardonnée si, au moins ils avaient arboré un look faisant honneur au fun de leurs compos, mais que néni ! C’est malheureusement le style coincé bourgeois qu’ils ont choisi, comme si on en n’avait pas déjà eu assez avec John et Jehn.
Au bout d’une dizaine de minutes, au lieu d’être projetés dans la funky voie lactée, nous voici donc réduits à patauger dans un pédiluve sans vagues, attendant le groupe suivant, espérant qu’il ne nous déçoive pas autant. En bref, Jupiter acculé par son manque de présence n’a, aujourd’hui, clairement pas acquis la maturité suffisante pour faire du live. Souhaitons leur de grandir vite pour briller juste.
MySpace : www.myspace.com/wearejupiter
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